À ce qu’il paraît, être maman est une des « job » les plus difficile. Certains jours, je le crois volontiers! « Maman » c’est d’abord le rôle qui me remplie le plus, en tant que femme et en tant qu’être humain. Devenir maman m’a apporté une confiance en moi dont je ne soupçonnais pas la possibilité. Grandir chaque jour, au rythme où grandissent les enfants, est aussi une grâce incomparable. Mais parlons un peu de ces journées, où il m’est plus difficile de voir cette grâce…
Les tâches reliées au soin de petits humains, deviennent parfois un fardeau. La fatigue et la routine font qu’on oublie d’y prendre plaisir. Une des choses qui m’aide à me « remettre dans mes souliers »: le pâté chinois!
Une recette toute simple… en fait, même pas besoin de recette! Il y a juste assez d’étapes pour me laisser le temps d’apprécier ce que je suis en train de faire: préparer de la nourriture qui va rassasier à la fois les estomacs de ceux que j’aime et, je me plaît à y croire, les nourrir d’amour et de réconfort. Parce que, le pâté chinois, chez-nous, c’est du sérieux! Gare à moi si j’ai l’audace de ne faire qu’une recette simple 😉 Il doit impérativement en rester pour quelques lunchs. Pendant que je lave la tonne de vaisselle post-thérapie, je pense à leur réaction quand ils vont demander « qu’est-ce qu’on mange pour souper? » et qu’ils entendront ma réponse. Anticiper leur enthousiasme me donne l’énergie qu’il faut pour remettre de l’ordre dans ma salle de consultation/cuisine. Mais le summum c’est, évidemment, à l’heure du repas! Il faut dire que le p’tit dernier fredonne en mangeant, tellement il apprécie, ce qui est pour moi la « cerise sur le sundae ».
Et chez-vous? Quelle recette fait la meilleure thérapie?